De fait, chacun fait déjà ce qu'il veut.
On se bat sur le principe de la communion donnée ou pas aux époux vivant officiellement dans l'adultère, mais en réalité, en France, en Allemagne, en Belgique, dans de nombreux endroits, des prêtres accordent sciemment la communion dans ce cas. Il y a plus grave : des bénédictions, prières, cérémonies "privées" (ou pas privées) sont données ou célébrées par des prêtres à l'occasion du "remariage". Des évêques de France ont pris des décisions officielles pour encadrer de telles pratiques.
Et ce n'est pas nouveau. Il y déjà bien longtemps. Mgr Armand Le Bourgeois, ancien évêque d’Autun, dans son livre Chrétiens divorcés remariés (Desclée de Brouwer, 1990), donnait des conseils "rituels" pour organiser la célébration d’une cérémonie discrète à l’occasion du remariage civil de divorcés, avec lectures bibliques, intentions de prières. |