Le texte que j’ai signé avec les PP Livi et Morselli veut mettre le doigt sur le fait que le vice de ce Synode est qu’il met en discussion des points de doctrine déjà tranchés. On pose beaucoup de questions sur ce qui va advenir à la fin de la semaine. En réalité le mal est déjà fait, par le trouble jeté dans l’Eglise, et plus radicalement par la cause du trouble, cette ouverture indue d’une discussion.
Les opposants à la "ligne Kasper", qui se sont avérés très nombreux et de grand poids auraient-ils dû mettre en première ligne d’argumentation cette illégitimité ? Ils auront tout lieu de le faire si la seconde assemblé du Synode se conclut comme la première : "Certains évêques pensent… D’autres estiment… ". Le cardinal Müller s’est révélé un défenseur intrépide de la doctrine du mariage. Plus aurait peut-être été trop : les pressions pour qu’il soit « remercié » étant déjà très fortes.
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