Bonjour Alonié, merci pour cette question à laquelle je vais répondre très simplement.
Objectivement et d'un point de vue historique: oui car le réseau diplomatique du Saint-Siège a connu une évolution absolument extraordinaire ces cinquante dernières années. Parallèlement, les questions de doctrines ont été délaissées pour une raison simple: l'esprit de Vatican II a verrouillé le débat doctrinal, un verrou dénoncé par l'abbé Ratzinger en son temps (c'est à dire dès le Concile puis après quand il devînt cardinal et pape) ou encore récemment par Mgr Marchetto, le "meilleur herméneute du Concile" selon les propres termes du pape François dans une lettre adressée à ce dernier. L'anniversaire du Concile a été aussi l'occasion de clarifier beaucoup de choses et de rouvrir un débat... doctrinal (cf les discussions... doctrinales entre la FSSPX et Rome sur le sens du mot tradition).
Mais le réseau diplomatique du Saint-Siège a aussi sa raison d'être, surtout dans le cas d'Etats sécularisés ou confessionnels. Sa raison d'être est de défendre d'abord les catholiques dans les pays concernés (Rencontre Poutine/François sur la Syrie et les chrétiens d'Orient; accord sur les diplômes en France sous la présidence Sarkozy). |