Au terme de ses études à la Sorbonne - lettres et histoire -, et après son service militaire, il choisit la voie du journalisme. En 1978, il fait ses débuts à la Presse française (titre aujourd’hui disparu). Entré en 1981 au Figaro Magazine, actuel- lement rédacteur en chef adjoint au Service culture de cet hebdomadaire, il est notamment chargé de la critique des livres dans le domaine des idées, des biographies et des essais historiques. Il intervient par ailleurs sur les grands sujets historiques ou religieux. Parallè- lement, il a collaboré ou collabore au Figaro Hors-Série, au Spectacle du Monde, à L’Homme nouveau, à La Nef et à Politique Magazine.
Le premier livre de Jean Sévillia, Le Chouan du Tyrol, est publié en 1991. Le deuxième, Zita impératrice courage, en 1997. Ses ouvrages s’enchaî- neront ensuite tous les deux ou trois ans : Le Terrorisme intellectuel (2000), Historiquement correct (2003), Quand les catholiques étaient hors la loi (2005), Moralement correct (2007). Ils ont tous paru aux éditions Perrin.
Depuis 2000, Jean Sévillia a effectué 130 conférences, à Paris et en province, sur le thème de ses livres.
Depuis 2003, Jean Sévillia appartient au jury des prix littéraires Charles Oulmont-Fondation de France, que préside Philippe de Saint Robert.
En 2004, il a été coopté au jury du Prix Hugues Capet, prix qu’il avait obtenu en 1997 pour Zita impératrice courage ; fondé en 1994, présidé jusqu’à sa mort par la comtesse de Paris, ce prix est aujourd’hui présidé par la princesse Béatrice de Bourbon-Siciles.
En 2006, avec quelques amis, Jean Sévillia a fondé le Prix du Livre incorrect, dont il préside le jury. Celui-ci se compose d’André Bonet (secrétaire général), Henri Amouroux, Henry Bonnier, Bruno de Cessole, France-Marie Chauvelot, Christine Clerc, Chantal Delsol, Paul-François Paoli, Annet Sauty de Chalon et Eric Zemmour.
Jean Sévillia entretient un lien particulier avec l’Autriche, pays dans lequel il a effectué une cinquantaine de séjours à titre personnel ou professionnel. Outre de nombreux reportages publiés dans le Figaro Magazine, ses deux premiers livres étaient des biographies consacrées à des personnages de l’histoire autrichienne. En 2001, il a préfacé la traduction française de La Vienne d’Hitler de Brigitte Hamann (éditions des Syrtes). Il est titulaire du Grand Ordre de l’Aigle du Tyrol (Grosser Tiroler Adler-Orden), qui lui a été décerné à Innsbruck, en 1991, par le gouverneur du Tyrol, et de l’Insigne d’Honneur de la République d’Autriche (Silbernes Ehrenzeichen für Verdienste um die Republik Österreich), qui lui a été remis, en 1997, par l’ambassadeur d’Autriche à Paris.
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