Je ne suis pas un Golias de droite, qui donnerait une barrette rouge, ou deux, ou trois… Je peux tout de même dire que la création des cardinaux que Raphaël Stainville, dans le Figaro Magazine de samedi, nommait « les mousquetaires du Pape » (Ranjith, Burke, Piacenza, De Paolis) me réchauffe le cœur. Celle du candidat au siège de Milan, ou celle de l’archevêque de Palerme, beaucoup moins./
Et je ne suis pas non plus Mme Soleil, pour savoir ce qui arriverait si – ce qu’à Dieu ne plaise – un conclave s’ouvrait aujourd’hui. ? Je dirais, avec une apparente infinie prudence, mais aussi une certaine dose de provocation, qu’on pourrait assister à un duel entre des « ratzinguériens de droite » (Piacenza) et des « ratzinguériens du centre » (Ouellet), arbitré par des « ratzinguériens de gauche » (Ravasi) auxquels se joindraient les libéraux (Danneels). Dans mon scénario, le successeur du pape Ratzinger, aujourd’hui, serait de toute façon un ratzinguérien.
Ce type d’analyses, genre Alexandre Adler en politique, restant toujours très hasardeuses, mais vous me provoquez au « péché », Cher Tibère…