Merci de votre sollicitude.
la vocation canonique a été en toute rigueur de terme une "vocation" une demande précise de mon évêque, à laquelle je n'avais pas pensé et bien loin de mes préoccupations intellectuelles.
de vagues études de Droit lui avait probablement suggéré une appétence de ma part. Grave erreur?
Le Bon Dieu appelle et ne se trompe pas.
s'il y a pénurie sacerdotale dans la Sainte Église, la pénurie canonique est plus grande encore. avis aux amateurs.
cette fonction m'a causé beaucoup de sueurs (la matière est quand même un peu aride, il faut l'avouer) et beaucoup de joie. Avouerais-je que je m'y suis même fait des amis (je ne parle pas des confrères et consœurs) mais des ex-"clients".
Je vais vous dire: cela m'a même conduit sous les Tropiques.
Plus sérieusement, c'est un ministère de miséricorde.
Ces dernières années m'ont aussi convaincu que c'était un ministère de justice. je m'explique. d'aucuns s'autorisent de la liberté évangélique pour se permettre parfois des comportements inadmissibles (y compris parmi les clercs) et qu'il faut rappeler parfois fermement à chacun qu'il y a des limites dans le pouvoir de gouvernement en particulier. c'est aussi très douloureux, mais nécessaire.
merci encore de votre sollicitude.