La doctrine sociale est très claire sur ce point: on doit préférer le moindre mal en matière politique. Mais ce moindre mal ne doit pas aller jusqu'au "non possumus", car cautionner ce qui n'est pas négociable n'est pas possible. C'est là une question qui se règle au cas par cas, et qui dépend des personnes en présence. Je me vois pas donner de consigne de vote si le choix porte entre le président de Gaylib et un représentant du NPA !
Le jeu politicien est ailleurs : qu'est ce que je peux obtenir d'un soutien ? Si une alliance avec l'UMP dans une élection municipale m'obtient les subventions pour ouvrir un bureau d'accueil pour les femmes en détresse, par exemple, alors le bien devient évident. Si je peux casser ou réduire les subventions à telle ou telle association maléfique, pourquoi pas. Mais ce sont des choses qui ne se jouent pas dans le domaine théorique.
Mais il faut encore supposer que les électeurs suivent : nous ne sommes pas propriétaires de nos votes... |