Encore une question, et je m'arrête :
Que pensez-vous des choeurs bien visible pour les paroissiens ?
Je reviens en effet d'un séjour à l'île de Ré, où j'ai été surpris de visiter de belles et vieilles églises traditionnelles, dans lesquelles le choeur, et encore plus le maître-autel, étaient bien visible depuis l'assemblée, un autel latéral encadrant de chaque côté le principal sans mur cachant la vue, avec une "table de communion" s'étendant sur toute la largeur de l'église, ce qui symboliquement me semble faire plus "festin des noces de l'Agneau" que lorsque tout le monde arrive à la queue-leu-leu, comme dans le rite actuel, tel du moins qu'il est célèbré dans l'immense majorité des cas.
J'ai entendu dire que l'éloignement par rapport aux fidèles des autels traditionnels dans le rite latin était l'équivalent de la coupure symbolisant concrètement la grandeur qui s'opère durant le sacrifice eucharistique dans les rites orientaux.
Bref, n'est-il pas possible de sauver la sacralité, devenue souvent absente des célébrations dans le rite moderne, et le côté humain, hypertrophié dans ce dernier, et trop évacué dans le rite "extraordinaire" ?
Aétilius |