qui travaille le dimanche vend des nouvelles fraiches du jour. Vous me direz : cela peut attendre demain lundi. Mouais, ça se discute. Parce que d'ici là, il y aura eu la radio et la TV qui seront passées par là... avec des personnes qui auront travaillé le dimanche. Il faut sans doute savoir poser les limites du raisonnable : qu'est-ce qui est indispensable ? Qu'est-ce qui peut finir par tuer une profession ? et donc du coup des emplois ?

Le problème, avec l'ouverture des magasins le dimanche, n'est-il pas que l'on crée tout simplement de nouveaux besoins superflus à des personnes qui sont déjà hyper-sollicitées au niveau de leur portefeuille ?

Un boulanger vous "piquera" un ou deux zeuros (quotidiens). Un boucher ou un poissonnier, une quinzaine voire une vingtaine (hebdomadaire)... Mais un supermarché verra dix fois plus gros... le tout en payant mal son personnel, proportionnellement aux sarifices consentis.

Bref, la société dans son ensemble n'y aura rien gagné. Les courses faites le dimanche auraient pu être faites la veille, pour le bonheur du plus grand nombre. Sans manque à gagner pour le consommateur. Non ?

C'est là où je distingue lachat d'une baguette ou celui d'un kilo de frites surgelées...