par Catherine Pickstock, une anglicane. "La nouvelle messe aurait représenté (vous résumé sa pensée)une capitulation désastreuse face aux pires prétentions du rationalisme moderne". Or la liturgie est une des ressources" dont dispose l'Eglise pour "restaurer une amitié politique fondée sur la participation au Christ". Cette auteur oppose "la cité liturgique" à la citée "laïque".
L'Eglise, non pas au secours de la laïcité, mais au contraire à la source d'un renouveau de la politique au sens plein du terme, c'est un retour de bon procédé. Le rituel de la liturgie n'a-t-il pas été copié de celui de la cour romaine entourant l'empereur (l'auteur défend d'ailleurs "la répétition" comme étant dans l'essence même d'un rite ce que le rite de 1969 n'a pas compris)?
Et plus profondément la liturgie a été élaborée dans un monde "enchanté" ou sacralisé. La liturgie comme rempart, defensor civitatis ? |