Il y a un très bon développement dans vos cinq points auxquels j’ai déjà répondu partiellement et que je compte aussi reprendre, si le temps le permet, dans mes réponses ultérieures. Disons pour faire bref que, après tant d’années de trahison des clercs, d’effondrement identitaire et communautaire (cf. les écoles sous-contrat et la molle capitulation politique, notamment sur l’avortement), notre (sain et légitime) communautarisme n’est pas suffisamment fort. Il est trop souvent victime du laïcisme ambiant, du politiquement et du médiatiquement correct (où sont englués coupablement nos évêques tout comme nos responsables politiques catholiques). Il est même victime d’une mauvaise dialectique de la part de certains de nos amis, qui tout en le pratiquant plus ou moins, appliquent à son égard les mots de l’adversaire en le discréditant et en le vulnérabilisant. L’union faisant la force, c’est le contraire de ces pratiques dialectiques qu’il faut appliquer, inversant en quelque sorte le « pas d’ennemi à gauche » par un « pas d’ennemi à droite » bien compris (selon le développement qu’en a fait Jean Madiran dans La République du Panthéon). Courage cependant, les choses bougent avec Benoît XVI et ses principes non négociables. Quand on aura compris cela, il nous faudra bien agir à la manière des premiers chrétiens dans la cité païenne pour une nouvelle évangélisation dans la cité athée. Sans sacrifier aux (nouvelles) idoles. A l’école de la première évangélisation… |