Bonjour Monsieur,

C'est avec le plus vif intérêt que j'ai eu l'occasion de lire votre livre. Je rejoins très souvent votre approche et vous félicite pour la clarté de vos réponses.
Une réserve toutefois : je regrette amèrement que vous soyez aussi radical avec le deuxième concile oecuménique du Vatican. En défiant l'autorité du Pontife vous vous faites malgré vous l'avocat de la cause démocratique que vous détruisez pourtant si brillamment dans votre livre. Les meilleurs amis des démocrates seraient-ils leurs meilleurs ennemis ?
Encore une fois, je suis très malheureux sur un point : Vous avancez avec une belle audace en nous aidant à être décomplexé vis à vis de la démagogie démocrate, et je vous remercie beaucoup pour cela ; mais je ne vous suis plus lorsque vous soumettez à votre analyse l'Eglise Catholique jusque dans ses fondements. J'ai le sentiment que votre logique se mue alors en idéologie, car votre grille de lecture opère à l'inverse de l'objectifs que vous lui donnez : elle sape l'autorité du pape.
La Doctrine Catholique deviendrait-elle en fait d'abord une doctrine politique ?
Et que faites-vous de cet admirable discours pontifical du 22 décembre 2005 ?

Eventuellement, s'il s'avère que vous ayez tort sur le point de votre assentiment à la Sainte Eglise Catholique représentée par SS Benoît XVI, seriez-vous capable de vous remetre en question où êtes-vous sûr d'avoir raison...
Tant de saints moines et contemplatifs ont reçu avec une immense joie les récents documents du magistère ...
Je pense notamment à une RP Chartreux qui s'est réjoui profondément du Motu Proprio... et qui souffre beaucoup de savoir que des catholiques naviguent hors de la Communion.

Cher Monsieur,
Merci encore pour votre réponse et bravo pour la qualité de votre travail.

Cordialement

Guillaume d'Alançon