La vie intellectuelle du côté catholique et conservateur s’est réduite comme une peau de chagrin depuis 50 ans. Le système d’éducation créé par la Révolution tranquille a produit des illettrés et des libéraux ; les séminaires ont formé des prêtres subjectivistes, qui parlent du cœur comme on parle du nez, et qui ont oublié la primauté de la vérité sur la charité. C’est le règne de l’homme psychologique dans l’Église et dans la société. L’influence de la France libérale a été grande, celle de la France conservatrice nulle. Mais encore une fois, il faut changer les choses et nous tentons à Égards de multiplier les liens avec l’Amérique et la France conservatrices et de créer des institutions pour contrer l’étatisme (Gary Caldwell travaille à la résurrection du vieux cours classique).