Cher Monsieur :
Un grand merci d’avoir accepté de vous adresser aux « maudits » français. De passage à Montréal et à Québec l’été dernier, j’ai remarqué une certaine crispation chez mes interlocuteurs quand je disais, avec un sourire grand comme le soleil de mon Midi ancestral : « Mais vous êtes français : nous pouvons causer ! ».
La réponse : « Non monsieur, je suis québécois », au plus poli, ou au pire je me suis fait enterré sous une avalanche verbale de mobilier d’église. M. Dantec aussi crispe les auditeurs quand il s’affirme « Canadien français ». Que se passe-t-il ?
-Eucher, qui a lu son premier numéro d’Égards par l’entremise de M. l’abbé Pilon.
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