Cher Xavier Arnaud,
pardon de ces réponses tardives. J'ai voulu répondre en priorité aux questions des autres internautes, mais je réponds bien volontiers aux votres.

Non je ne nie pas qu'il reste encore beaucoup d'imperfections, d'inexactitudes, d'erreurs plus ou moins graves dans la manière de célébrer aujourd'hui le missel Paul VI. C'est ce que ma formule "en grande partie disparu" signifiait de manière pudique.
Et je suis le premier à déplorer que les textes successifs en la matière ne soient pas mieux respectés quand ils ne sont pas ouvertement critiqués.
C'est vrai que dans l'Eglise, il faut être patient et confiant parfois contre les apparences. Mais le Christ ne l'est-il pas plus encore avec nous ?
Comme je l'ai dis à une autre personne ce soir, les choses vont malgré tout plutôt dans le bon sens. A nous, là où nous sommes, de faire ce qui est en notre pouvoir pour hâter le mouvement. Mais, et c'est là que je suis sans doute en désaccord avec certains des participants de ce forum, battons nous toujours de l'intérieur de l'Eglise et avec un désir constant et sincère de conversion de ceux qui nous semblent s'égarer. Ne prenons jamais un malin plaisir à dénoncer ce qui ne va pas. Soyons en d'abord sincèrement affligés. Plus nous aimerons nous même la liturgie, plus on la fera aimer autour de nous. Si on veut juste régler des comptes, les positions se durciront.