Effectivement, il semble bien que c'est ce que Jésus voulait (tout en sachant (il savait) que le Saint-Esprit guiderait son Eglise, et que celle-ci aurait le droit de prendre de sages dispositions pour éviter des désordres).

Bref, au départ, communion sous les deux espèces pour tous (pour tous ceux qui sont en état de communier : en état de grâce !!!).

Le problème vint lorsqu'il y eut des foules de plusieurs centaines de personnes : il est alors impossible de gérer cela : combien de litres de vin consacrer ? que faire des dix litres (consacrés !) qui vont rester ? comment faire pour que les fidèles ne laissent rien tomber par terre - ou ne bousculent celui qui tient le calice etc. etc. ? ou ne s'enivrent, ou fassent des plaisanteries à ce sujet ?

C'est donc pour des raisons pratiques qu'on y a renoncé.

Puis par une juste réaction contre les considérations doctrinales outrancières de Luther.

C'est pourquoi il semble que lorsque les circonstances s'y prêtent, il est bien d'envisager la communion sous les deux espèces pour ceux qui le désirent (à prévoir à l'avance !!!), ou même de façon systématique tous les jours (cas d'une communauté religieuse).


Mais surtout, surtout, surtout, que l'on évite de se battre au sujet de ce qui doit nous rassembler dans l'unité ! Cela ne serait certainement pas agréable à Dieu.

Enfin, comme c'est un sujet très sensible (on se demande pourquoi, d'ailleurs), il convient de garder une grande modération dans la façon de s'exprimer.

Amitiés.

Michel.