L'assistance à la messe Paul VI est-elle "toujours" pécamineuse ?

C'est une question qui fait mal. Je le sais. Elle me fait mal. Et elle fait mal aussi, je pense à de nombreux liseurs, plein d'amour et de respect pour le magistère. Peut-être même est-elle hors sujet. Mais poser la question par écrit m'offrira peut-être une réponse un peu moins expéditive qu'à l'habitude.aa

Pourquoi alors cette question qui va peut-être faire rougir de colère certains cols romains ?

La réaction normale serait "ah! bon. Parce-qu'elle a été pécamineuse ? Vous êtes malade !"

Et oui je le suis. Depuis ma plus tendre enfance, la FSSPX, "sauveteuse mère de la Messe ou tout du moins du rite St Pie V, répète à ses enfants grandissants, que l'assistance à la "nouvelle messe" est un péché grave, qu'il vaut mieux sanctifier le dimanche pieusement sans messe que d'assister à la "nouvelle messe" locale. Cela ne date pas d'aujourd'hui. Seule était concédée son assitance sans participation, par Charité pour l'ami ou le parent (mariage ou enterrement).

Quelle est la véritable raison de cette prudence enseignée avec mise en garde sévère. Ok pour la critique constructive du concile, ok pour la validité de la messe dans le nouveau rite, etc. Bravo et 1000 mercis aux prêtres qui savent dire la messse Paul VI "correctement".

Et voici donc ma question:

Est-ce toujours pécamineux - si ça l'était avant - ou le terme était-il exagéré ? Peut-on y assister occasionnellement hors mariage ou enterrement pour manifester visiblement notre appartenance à l'Eglise ? Bref, vous Monsieur l'abbé Héry, vous Monsieur l'abbé de Tanoüarn, qu'enseignez-vous à ce sujet ?