Je vous remercie de votre aimable et intéressante réponse. J'aimerais bien en discuter avec vous mais ce n'est pas le lieu ni le moment...
Je me posais justement la question de l'intimité des rapports entre la lex orandi/lex credendi.
Soyons optimiste (et même plus). Si la libéralisation de la messe traditionelle avait effectivement lieu, quel serait l'impact réel de cette libéralisation sur les aspects de la doctrine catholique qui ont le plus souffert depuis le Concile ? (oecuménisme, royauté sociale du Christ, collégialité...) ? Y-aurait-t-il seulement un impact ?
Cette une question que je pose au prêtre puisque vous êtes certainement les mieux placés pour savoir l'influence réelle et durable de la célébration d'un rite sur l'âme et l'intelligence du prêtre. Pour me résumer :
La libéralisation du rit de la messe traditionnelle aurait-elle une chance de modifier les pensées et les convictions d'un clergé qui ne la disait jamais, mais qui pourrait éventuellement la célèbrer ?
Dans le même registre :
Je pense qu'on peut considérer comme réel et "concret" un état de nécessité lorsqu'il touche aux besoins sacramentels des fidèles, et donc à la liturgie...Selon vous, peut-il exister un état de nécessité pour ce qui touche à la doctrine ? |