Je ne vois aucune trace d'apocalyptisme chez le serviteur de Dieu; maître spirituel et prédicateur itinérant Maurice ZUNDEL, maurrassien affiché "en bon républicain hélvétique" jusqu'en 1926, et resté indemme ensuite de toutes les déviations maritainiennes ou progressistes, ayant plusieurs fois insisté en privé pour le maintien de l"ancienne liturgie, grand convertisseur de protestants et d'athées, et donc absolument pas "dans l'esprit de Vatican II" . La sévérité de Saint Padre Pio n'avait rien à voir non plus avec un apocalyptisme, seulement avec une ambition réaliste pour ses pénitents.
Je n'en vois pas davantage chez beaucoup de catholiques "tradis", simplement pessimistes comme pouvaient l'être nos courageux combattants de Juin 1940 face aux Panzer et aux Stukas!
Il me semble que les amateurs de révélations privées et de prophéties de malheurs ne sont pas représentatifs de l'ensemble des "vétéro-ritistes", même s'ils y font du bruit.
Ou bien, pour vous, est- ce de l'apocalyptisme de prêcher la gravité du péché, la certitude qu'il a des conséquences, les fins dernières: Jugement, Ciel, Purgatoire et Enfer, la "nécessité d'amour" pour le Christ de s'offrir en sacrifice sur la Croix, la conversion, les actes de pénitence et l'union aux souffrances du Christ, selon la pastorale "classique"?
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