Chère Jeanne

Il n'y a rien d'incroyable !
Les correspondances artistiques sont faites de mille choses. Les souvenirs, les ciels siennois, évidemments, les conversations et récits de voyage, les musiques écoutées, les tableaux vus aux Offices...
Et votre sourire !

Je vous quitte, car d'autres que moi ont envie de vous parler ce soir.

J'ai été profondément ému de faire votre connaissance, fût-ce par le biais pixellisé du FC.

Tout cela m'a remis en mémoire bien des choses.

Vous avez été dans nombre de nos conversations, le soir, alors que, fourbu, votre excellent père se détendait en buvant un verre avec moi et parfois d'autres amis choisis, dans un restaurant sublime hélas disparu.

Qui sait ? Peut-être aurons-nous le plaisir (au moins pour moi !) de nous rencontrer véritablement bientôt. Avec votre papa que je salue de nouveau, en le félicitant d'avoir fait bien mieux que tous ses ouvrages et toutes ses contributions à l'intelligence française.

Puisqu'il a incarné tout cela, et plus, dans sa lignée.

Je vous embrasse,

Olivier