Ces points de « réforme de la réforme » étaient déjà, selon ce que disent des observateurs bien informés, dans les cartons du cardinal Cañizares. D’autres cardinaux (le cardinal Burke, le cardinal Rodé, entre autres), des évêques, des prélats de France et d’ailleurs, partagent ces vues. Faudra-t-il attendre une troisième édition typique du Missel de Paul VI, après celle de 1970 et celle de 2002 ? Pas nécessairement.
J’observe, comme disent les hommes politiques qui enfoncent le clou, que de 1969 à nos jours, de nombreux prêtres et un certain nombre d’évêques (« des noms ! » « chut ! ») ont continué à dire à voix basse l’offertoire traditionnel. On est donc en présence d’une coutume en formation, jamais dénoncée par l’autorité.